Le ciel la mer du soleil plein la vue….

Là ou l’on devrait naturellement vivre, beaucoup ne font qu’exister sans se soucier de la couleur que prend le ciel pour exprimer ses ressentiments vis-à-vis de la chose humaine…

Là où l’on devrait écouter beaucoup ne font qu’entendre se foutant comme de la dernière pluie, dont ils ne sont certainement pas nés malins comme ils se croient être, de la voix que peut emprunter le vent pour nous raconter l’évanescence de toute chose…

Combien nous ont précédés dans le torrent humain. Entendons-nous seulement leurs pas ?

Combien sont morts d’avoir existé, le vécu étant une autre paire de manches que seule la simplicité du  geste juste est capable de retrousser ?

Là où l’on devrait VOIR beaucoup ne font que regarder se limitant à l’apparence des choses  dont le lien leur échappera toujours

 Pourtant, toute chose est liée…

Comme tout commencement s’enchaîne inévitablement à une fin, le chant de l’oiseau s’enchaîne au silence tout  comme le tremblement d’une feuille raconte le vent…

L’être et le non être ne sont qu’à un pas l’un de l’autre à condition de savoir remplacer dans le mode d’emploi de notre réalisation nos « c’est pas possible » par « un pas possible »

Notre vie entière n’est-elle pas un exode constant ? la quête d’une métamorphose jamais réussie ? les  retrouvailles avortées  de notre être essentiel sur le sable fin d’une plage renommée d’où l’on revient juste bronzé mais avec cet arrière gout d’inachevé qui nous poussera à retenter l’expérience   l’année suivante et l’année d’après…

Aller vers soi même ça reste quand même autre chose qu’un voyage organisé. C’est plutôt un voyage où l’on se déconstruit pour mieux se retrouver et ça, aucune agence de voyage ne l’inclut encore dans son dépliant

Quoique à la mosquée du coin ils proposent toute une palette de voyage pacificateur portant la bonne parole à autrui…

Mais faire un petit pas vers l’autre, n’est ce pas déjà faire un grand pas vers soi-même ?

2 réflexions sur “Le ciel la mer du soleil plein la vue….

  1. Le temps de se connaître et d’apprendre à vivre et c’est déjà la fin de vie.Nous sommes des êtres éphémères si volatiles ! Si seulement Charlemagne n’était pas né, l’école ne ponctionnerait pas nos meilleures années 🙂

  2. j’ai suivi tes conseils et côté déconstruire, maintenant il faut une grande boite pour me ranger en vrac. Je me mettrai bien à genoux sur cette plage pour qu’un gros coup de vent rassemble les morceaux dans le bon sens. Des pensées dispersées aux voyages désorganisés, j’ai l’impression d’être déjà redevenue poussière, pourtant je vis et j’en ris même, c’est comme des vacances permanentes… mais tu vois là je me dis que si je me suis perdue en te suivant il faut que j’attende que tu repasses pour me retrouver. C’est pas toi qui pourrait renier St Exupéry : tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé.

Laisser un commentaire