Bas les mots…

Ecrire au parler des autres ou chier les mots à lent gage du moi… et puis pourquoi faire sinon en savoir un peu plus sur soi tout comme on ne pourrait se voir en peinture … La fouille de l’esprit ne fait jamais que commencer et les pages d’une vie ne sont jamais assez profondes pour une blessure aux entrailles…

« L’effet mer » d’une vie que syncrétise l’encre sous des pattes de mouches…à petits mots, la modestie au coin de la bouche et la langue à l’orée du ressac de nos vagues de conscience. Ce mystère n’a pas de poches…

Les grands re-made de l’histoire, NOS histoires, sont pourtant un mal nécessaire pour s’en guérir de l’avenir. Nos écrits à venir seront toujours un peu plus vieux que nous puisque ils sont le réceptacle de nos temps passés, nos tant présents et, notant l’avenu, je continuerai, de temps à autre, à m’arrêter pour cueillir une fleur et tourner la tête vers mon pas assez passé qui me tenaille toujours pour crier: ô temps, lave « venir » de ses relents passés pour que le présent des gens à venir soit un peu plus brillant…

Qui n’a jamais été n’aura rien à offrir…

Je n’écrirai plus…

Je mettrai bas les mots avec tout le respect du à la plus noble des progénitures…

40 réflexions sur “Bas les mots…

  1. @ kb

    quoi, comment, qu’est-ce ? tu n’écriras plus alors que tu nous a tant donné le goût de (te) lire ?
    certes tu nous bourres de calembours et ça n’est pas forcément ce verbe-là que l’on attend de ta verve mais ce billet que je découvre sous ta plume m’en touche une en faisant bouger l’autre, comme dirait jakchirak !
    à part ça, je n’ai pas l’impression que ton billet précédent est allé au bout de ses promesses de débat.
    tes commentateurs seraient-ils blasés ?
    t’as plutôt besoin de vacances, on dirait 😉

  2. Ali, je n’ai pas dit que je n’écrirai plus..ce besoin étant plus fort que moi…
    j’ai dit que désormais je mettrai bas,j’enfanterai, je vêlerai l’écrit avec tout les respect qui lui est du…bref je vais encore serrer le pas de vis d’un cran histoire de contrecarrer le bovinisme envahissant des réseaux sociaux…:)

  3. Kb, ton vœux de silence m’inspire…

    Dans son livre qui raconte l’histoire de la création, Allah donne l’exemple des blés, ils sont semés en grains, puis il leur envoie la pluie pour qu’ils poussent et prennent cette couleur verte éclatante qui impressionne et charme le regard, pour qu’enfin ne subsiste qu’un champs de foins jaunes et secs, tel un champs de ruine…comme si de rien n’était ! c’est pas un hasard si les livres des propheties, sont tous nés dans les deserts, la ou il n’y a point d’illusions, ou la vie est si rare et précieuse…et pourtant…nous les hommes, nous les ingrats, les simples d’esprit qui ne pensent qu’à eux-mêmes, à peine avons-nous moissoné nos blés qu’on se plaint de famine, maudissons la terre et le ciel qui nous nourrissent et faisons de nos faibles des affamés !

    Aux affamés d’entre nous, ne vous laissez pas abattre! resistez à la faim, révez tout comme moi de labourer le desert, de l’irriguer, de le verdire, y faire pousser des fruits et des arbres, y creuser son fleuve, y construire sa maison et y abriter ceux qui tout comme vous et moi vivent dans la soif et la faim !

    A mes frères assoiffés, affamés, ne vous laissez pas mourir ! comment mourir dans un desert qui nous connaît et que nous connaissons ?! n’avons nous pas bu assez de sa sagesse, sa source, sa force et sa pureté ? n’avons-nous pas labouré ces dunes d’amour, traduit ce silence en poésie, et transformé tant de mirages en rêves vivants ? Nous qui connaissons chaque fleur et chaque herbe qui y pousse comme nous connaissons nos enfants ! Nous qui savons écouter ses entrailles et y déceler le moindre ruisseau enfoui sous le sable ! et puis nous qui y dormons à la belle étoile sous une lune que nul être ne peut oublier !

    Amis du desert prenez garde ! beaucoups d’imbéciles naissent dans des prairies verdoyantes, sont gavés de fruits, ont amassé les biens, gaspillé tant d’autres et convoitent notre desert…non pour ses richesses, mais par jalousie !

    Voilà…Kadhafi va encore croire que c’est pour lui que j’ai écrit ce manifeste et faire un discours le lendemain !:)

    et puis comme quoi, parfois, la prophétie des mots c’est de la fermer…et laisser les autres jacasser !

    Benji…de tombouctou !

      1. tant qu’a faire, ton blog avait besoin de cette touche talibane afin de te protéger du mauvais oeil…:) je sais aussi confectionner les talismans, chasser les Jinns..

        les arts et sciences de la prêche juteuse se maintiennent dans le palmares du monde littéraire, l’industrie de la presse, de l’edition et l’imprimerie… tout en inspirant d’autres industries très variées qui vont de la confection de voiles jusqu’a celle des missiles air-sol, sol-sol, sol-air et bien entendu, main-cul : les suppositoires 🙂

        alors arrêtes de vouloir nous les enfoncer… tes suppositoires et autres idées pointues et creuses..et donnes nous a boire et a manger ! sacré kb ! 🙂

  4. @ benji

    si t’es dans le désert
    n’attend pas trop longtemps
    pour fraterniser avec les dromadaires
    sans oublier les scorpions
    ce sont eux les maitres des lieux
    m’expliquait un guide compatissant
    il avait bien raison ce brave homme
    les scorpions et les dromadaires
    sont vite devenus mes parents
    🙂

  5. KB, je me suis dit aussi que je n’écrirai plus que pour les autres….et peut-être pour ma conscience dans le silence de la nuit à peine caressée par la plume et son miroir ….J’espère que le sherpa s’est délesté de ses bagages 😉 et que certains s’évanouiront tandis que d’autres continueront à être portés…par leur propriétaires non pas comme des poids mais comme des lueurs dans la nuit qui vous retiennent mieux que les murs…..;)

    1. les bagages, sans doute…j’ai par contre encore pleins de cailloux dans mes souliers mais rien qu’à lui seul le mot-quête adoucit déjà mes pas :)))

      1. Lorsqu’un homme est condamné sévèrement mais à raison, d’avoir porté béquilles pour mettre dorure à ses mots, l’acceptation totale de ses faiblesses est la voie suprême !!

        Il n’est pas encore temps de rire….Il faut barrer le bois aux dents, seule, dans le désert de mer sans ressac mais avec vagues hautes et meurtrières !!

        Car si comme tu le dis, l’avenir sera plus lourd du passé que le présent digère, l’avenir a le potentiel de dépasser aussi toute prophétie limitée.

        Le présent subit lui l’isolation sans appel, des fiers témoins qui s’en sont retournés, laissant la mouette mutilée passer de la mer salée au désert, torride celui-là, celui d’Atacama, où nulle femme grattant le sol n’y trouvera vie.

        Mais c’est à ce désert, que l’on aiguise son caractère- tout bédouin le sait- qui finira par vous rendre fier de traverser tant de mirages magnifiques et de pensées d’apocalypse !

        Alors, une fois ce passé tremblé recraché, le rire viendra courir et dévaler les petites pentes caillouteuses au son d’une nira mélodieuse …

      2. Chère Marina,
        Il y a déjà un bon bout de temps que je crois avoir traversé mon désert…je dis je crois car en fait je n’en ai aucune certitude juste la prémonition d’un vague souvenir où j’ai encore la douce sensation d’avoir caressé cette zone d’ombre en moi.
        Une ombre zébrée de failles où j’ai parfois hésité de plonger de peur de ne pouvoir en remonter.
        J’ai appris avec le temps, lors de ces descentes aux abysses, que le meilleur flotteur qui m’a fait toujours remonter c’était l’amour. Celui de ma femme, de mes enfants, de ma mère, de mes frères et sœurs, de mes amis, de mes semblables…
        Et j’en ris plus que je n’en pleure presque en hommage à cette bénédiction

      3. cher KB crois-tu que sans amour je serais encore à lutter contre ces vents dus mais durs et cornés comme les cors nés du frottement des mots ? amour propre un peu mais amours tels qu’ils le sont, bigarrés, beaucoup !

      4. Je finis ma journée avec vos pensées et vos mots. Merci pour cette confirmation de ce nous est commun. Reste que l’on ne peut déranger autrui avec nos maux et nos mauvaises passes. Lui faire traverser son propre désert serait injuste et c’est ce qui justifie qu’il faut « partir » se ressourcer pour bien revenir dans le coup. J’espére que vous ne parlez pas de démon de midi parce que c’est encore trop pour tot pour moi. Dans un siècle, une éternité de refus de vieillir…

      5. Sacré Kb victime et perdu dans le desert se laisse tripoter volontier pour être sauvé manu militari par marina !

        manque plus qu’un chameau pour compléter un trip à trois ! :)))

  6. Repasse alors par le degré zéro d’écriture. Aiguise bien tes mots et orinte les. Elbouaazizi n’en avait point.
    Avec le temps, va; tout s’en va!

    As des temps difficiles.

    1. As, je me demande vraiment si je pourrais encore reconstruire un texte si je passais par le degré zéro en écriture…mais j’avoue que l’expérience me tente

  7. J’aime, je partage…

    Je dédie ce texte épique aux beaux vins ; à ces grappes de raisins, communs des mortels, matières premières des vignobles amateurs ou professionnels. A ces plumes fragiles d’incertitude, cherchant le mot et son gout à force de ratures. Le don de décrire n’est pas une chose démocratisée. Celui de dire est inné. L’envie, l’idée et la trame sont là mais la fluidité torrentielle des mots n’est pas chose aisée. A celles et ceux, pour qui le champ des mots et des écrits est un épanouissement et non un miroir… N’est écorché vif ou ame traversée par les felures du temps et des souvenirs que le mot. Respect lui est du, bien entendu.

    A tous ceux qui écrivent sur le net…

    Dans ce monde abstrait du virtuel à la précarité des rencontres irréelles nous n’avons que la force des mots pour tenter d’exprimer ce qui en nous est beau.

    Je joue des mots pour qu’ils se fassent lecture et procurent à qui veut bien les saisir un plaisir qui dure. Les chinois disent que le mot chien ne mord pas et que le mot source ne désaltère pas ! Permettez moi de dire que sans la parole nous ne serions que des êtres sans rôles condamnés à faire errer nos âmes dans les affres d’un silence infâme. Alors n’hésitez pas ! Parlez !

    Le langage nous confère cette conscience objectivante, source d’évolution, de prise sur le monde. Mais il peut aussi devenir source d’erreur donc de souffrance. De ce fait vous n’éviterez pas d’être contrarié, alors un seul contrat riez !

    Riez de la contradictoire idée que le fait de « n’avoir qu’une parole » nous hisse obligatoirement sur le piédestal du respect imposé par le sérieux manque de langage. N’avoir qu’une parole est l’apanage des conformistes confinés dans l’étroit champ d’un terrain pauvre en paroles.

    Dans ma musette les paroles sautillent, virevoltent et frétillent en une folle farandole chantant pour qui les cajole l’hymne à la vie. Alors n’ayez plus peur des mots c’est le meilleur remède contre tous les maux et de ce fait ne soyez plus sot en pensant que de trop parler il vous arrive d’être taxé du genre idiot !

    Le taulier.

    dima…ou le retour aux fondamentaux

  8. COMMUNIQUÉ DE PRESSE ELECTRONIQUE DU BLOG A KB :

    Notre illustre et bien aimé guide suprême Kb vient tout juste de recruter une infirmière ukrainienne (blonde au formes voluptueuses) dénomée Marina afin de l’assister sous sa tente durant cette phase difficile et ardue de la vie du guide.

    fort heureusement, notre infirmière s’est vite adapté à la vie du guide, et connais désormais ses moindres habitudes quotidiennes.

    le guide par ailleurs fait changer son nom de Kb à Kbafi afin de ne pas déroger à la tradition.

    qu’allah vienne en aide è l’infirmière de notre guide et fasse qu’elle le tire de cette mauvaise passe !

    Merci

    Benji…du Cabinet Caidale.

    Ainsi nous

    1. Ah oui c’est vrai t’as pas été bizuté, benji et donc tu ignores que le temple est aussi familial : les héritières ne m’en voudront pas si le rappel est de mon fait.

      dima…#@(è »‘çé#

      1. Un temple familial Dima ? Le rêve quoi ! , une grande famille, de grandes oreilles, capables de s’engueuler mais capables de s’écouter, libres de leurs opinions, et…généreux…. d’ailleurs je trouve sincèrement que vous vous êtes souvent très bien défendus ici sur ce chapitre….
        Moi héritière ? Ben on verra le jour où ça m’arrivera…..Pas pour tout de suite en tout cas….Et il y a plein de gens sur les rangs déjà, tu t’y mets aussi Dima ? 😉

      2. Oups…j’ai du rater la tournure de mon com mais si c’est acheté comme tu l’entends, marina, je suis vendeur. Après tout, ce que tu dis est positif en parlant de cette « autre » famille ici présente et virtuelle. Je voulais juste taquiner le grand mufti du blog, à propos de son laisser-aller et sans aucune allusion à ta personne, et me voilà semeur de malentendu à mon insu…

  9. STACCATO, CRAC A LA LIGNE ! COMMUNIQUÉ EXPRESS DU BLOG A KB !

    OUI…..tout juste ! Je vois de loin….La blonde et envoûtante ukrainienne laver les pieds du vénérable Maître ! jetant des regards furtifs sur le stylo (NAN ! rangé dans son tiroir.)..Ah mais il y a un chameau ! chaussé de nouvelles chaussures dansantes et les cils maquillés, il fredonne un air de Gene Kelly…

  10. @ marina

    salam lalla, que deviens ton blog et le roman qui s’y déployait si ardemment ? parce que tes épanchements commenteresques me laissent froid, fallait pas m’accoutumer à simon et me-nous laisser en plan…

    révolution de jasmin mon cul, a dit toufik ben brick parodiant sans doute zazie… il en pense quoi, ton héros qui devint un peu beaucoup le mien ?

  11. @Salvadorali,

    salam sidi, ah mon cher ! ben il a fallu que j’arrête un peu d’écrire pour m’attaquer à plus urgent vois tu ?Apprendre les arts martiaux mentaux….Ca risque d’être long…c’est un peu comme la tape qu’on donne au nouveau né pour qu’il respire…
    Quant à Simon je compatis mais tu devais bien être le seul à t’y intéresser !;) …Simon lui, c’est un observateur, trop marginal pour prendre parti, mais il est au-delà de tout ça, car il est foncièrement humain, comment ne le serait-il pas lui qui passe une grande partie de son temps chez les fous, enfermé et occupé à filmer ses amis les fous…. il n’a rien à défendre, il ne sait pas ce que c’est qu’une famille, une maison, il est complètement libre et fragile comme une mouche, malade, et surtout il a un monde à lui, un monde de fierté et e tendresse….Considère qu’il est enfermé en ce moment mais qu’il a un stylo !

    1. apprendre les arts martiaux mentaux ? je crois me souvenir d’un mail d’amitié, auquel tu n’as jamais répondu, qui constituait en réalité une première séance d’initiation, faudrait savoir ce que tu veux vraiment 😉

      bon, séance de rattrapage : je te dédie le commentaire que j’ai posté hier sur le blog de « notre ami leblase » à propos de son dégueulis de soupe au hérisson…

      quant aux aventures de simon, au cas où tu serais en manque d’inspiration,je ne saurais trop te recommander cet article paru dans slate qui témoigne de la désillusion extrême du fameux toufik ben brick, celui à qui l’ex dictateur tunisien doit d’avoir été surnommé ZABA

      http://www.slateafrique.com/10933/tunisie-taoufik-ben-brik-jasmin-mon-cul-revolution-prix

      ma chère je te le redis, tu aurais tort de ne pas croire en ton talent de romancière, laisse donc pisser ceux qui n’y croiraient pas, tant pis pour eux.

      les chansonnettes me gonflent en général mais pas celle-ci : résiste, prouve que tu existes 😉

      PS
      si la démocratie existait vraiment, je voterais pour raymond queneau !

      1. hmmm, je sens ton fond procédurier 😉 qui pointerait le nez, m’invitant quelque peu à prendre parti, Salvadorali !…J’ai lu ton commentaire chez leblase auquel tu t’imagines bien que je n’ai aucunement envie de réagir. D’ailleurs les com en question ont été supprimés chez ton ami…..Voudrais-tu m’embarquer dans cette discussion ?

        La Tunisie c’et plus facile, c’est pas Jasmin mon cul !…. Je comprends l’amertume de Taoufik, lutteur de docks, solide comme la pierre, après ces mois de prison, son refus du prix de la fausse liberté, mais s’il est amer aujourd’hui il se perdra peut-être tout entier dans l’amertume, là est le risque….Que restera-t-i alors de ses luttes et de son exemple…car c’est certainement maintenant qu’il doit reprendre les armes intellectuelles et trouver des futurs politiques crédibles…. »des épaves qui puent la moisissure et la sardine. Jasmin, mon cul »…Ca c’est mauvais signe……Mais Taoufik est un écrivain, pas un politique….Les politiques sont des anguilles nécessaires …Si tous les intellos se dégonflent alors le pays ne mangera plus de choupe pour grandir…. Et l’argent de Ben Alli ira à ceux qui le concubinaient…

        non ? …..Je suis devine à mes heures !

        PS : Je me souviens de ton com, je sais que je t’ai répondu ! Quant à ta position « d’ingénieur social marocain », elle donne de la consistance à tes convictions.

      2. Merci pour cette réponse ma chère, et pour ton appréciation de la « consistance de mes convictions d’ingénieur social »

        oui, j’aime les mécaniques procédurières, tout ce qui fait clic-clic-clic, la fascinante complexité des process, réflexion, création ou production, tout ce qui peut en bout de chaîne devenir opposable, sans appel : un avis, un jugement, quelque « objet » que ce soit…

        donc il fallait faire ravaler à l’autre ses délicates saloperies et sa fausseté pernicieuse, voila, c’est fait. désolé pour les hérissons, qui d’ailleurs sont des poubelles écologiques, c’est à se demander comment diable ça peut être aussi délicieux, le ragoût de hérisson…

        concernant TBBrick, cet article m’a réconcilié avec lui, jusque là j’y étais allergique, je le trouvais trop, bien trop sordidement politique, d’ailleurs la Tunisie ne m’inspirait globalement aucune sympathie, j’avais honte tout simplement pour les tunisiens.

        Mais là, enfin, je comprenais la valeur essentielle de cet homme, sa révolte fatale, son souffle unique de poète écrivain, son esthétique de la déchéance, son sens aigu de l’insignifiance humaine, quand bien même il ferait semblant au fond de militer pour son accomplissement…

        en voila un au moins qui sait, je devrais dire : qui sent, que le plus brillant salon d’intellectuels ne vaut pas un panier de sardines, et que le parfum de la pourriture qui règne sur les quais, quel délice quand on a renoncé à toute vanité… Simon me manque, tu le sais.

        PS
        je parlais d’un mail que je t’avais envoyé, dans lequel il était question de mes procédures de combat intellectuel, précisément, et de mon ingénieurie sociale, comme tu as si bien dit 😉

  12. Salvadorali, tout le monde sait que j’adore les hérissons, on m’a même appelé la veuve pendant assez longtemps ! Et que veux tu , je suis fidèle à tous mes maris…..Même veuve ;)))

    1. Marina, tout le monde sait que je respecte infiniment la Fidélité, on m’a même appelé le Vieux et ça continue jusqu’à présent 😉

      Mais que veux-tu, comme disent mes copains à moi les Hérissons (qui s’ébattent notamment sous les Cèdres de l’Atlas en compagnie de leurs copines les Baleines) : qui s’y frotte, s’y pique !

  13. Oui Kb, les idées se cueillent et ne se chassent pas. Dans le pétrin de la pensée se moud la récolte et se meut l’esprit. Quant à cette paresseuse éternelle qu’est l’âme, de cette alcôve qu’elle fait boudoir, elle ne se bouge qu’à contrecoeur et souvent trop tard 🙂

  14. yug, je repense à une formule qui m’a bluffée et que tu as employée récemment, « leur bon thé t’a vaincue », c’est vraiment bien trouvé ça….IL y a un truc dans la gentillesse ou dans le silence qui cloue le bec mieux qu’un discours….D’ailleurs le silence en musique se dit soupir….ou raaâle !!!!

  15. Bon Aid KB, meilleurs voeux à toi et ta petite famille et la grande famille des internautes qui t’aiment et viennent à ta zawiya 🙂

    rien de mieux pour illustrer mon propos que
    ‘Je vous souhaite le bonheur:

    :)))))))

Répondre à m Annuler la réponse.